Le
bureau d’étude Gleize énergie service, située à Tarbes, m’accueille dans le
volet méthanisation avec une demande précise. En effet, le sujet de mon stage concerne la
valorisation du digestat, son impact agronomique et la mise en place de culture
dérobée. C’est ma connaissance du monde agricole qui a intéressé mon maître de stage car aujourd’hui la
méthanisation s’adresse aux agriculteurs et n’est plus réservée aux
industrielles.
C’est pourquoi résoudre la problématique liée au digestat
est selon moi important afin de consolider les liens avec les agriculteurs.
Produire de l’énergie renouvelable n’étend évidemment pas leur préoccupation
principale, il est nécessaire pour construire des projets de leur afficher les
avantages de la méthanisation autre que les recettes liées à l’électricité, en
prouvant qu’il y a d’autre sources de revenus (recettes ou économies)
possibles, grâce au digestat, la revalorisation de chaleur.
J’ai découvert aussi une méthanisation à une échelle plus
humaine, qui entre comme un nouvelle atelier de production dans une
exploitation. Evidemment cela ne s’adresse pas encore à tous les agriculteurs
(à moins de s’associer) et pour être sûr de la rentabilité il vaut mieux avoir
une puissance 150Kw.
L’Etat affiche un objectif via Mr Stéphane Le Foll, ministre
de l’agriculture, de 1000 méthaniseurs en 2020 sur le territoire français. La
méthanisation est donc en pleine expansion et je suis ravi de rencontrer tous
les acteurs de la filière grâce au bureau d’étude Gleize Energie, qui fait de
la maîtrise d’œuvre avec accompagnement sur les 3 phases d’un projet de
méthanisation (faisabilité, développement et construction).
Josselin CAPBLANCQ