vendredi 17 novembre 2017

Etude formation et térritoires en transition énergétique



Le CLER vient de publier une étude "Transition énergétique des territoires et formation", avec l'appui des réseaux Format'eree et Tepos et vous invitons à la découvrir sur cette page.

Elle permet  :
de mieux cerner le métier et le parcours des chargé.es de mission énergie-climat actuel.les
de favoriser les coopérations entre les territoires et le monde de la formation 

Quelques éléments ressortent de cette étude:
- les chargé.es de mission énergie-climat ont des profils variés, sur un métier en cours de définition/structuration et sur des postes à forte polyvalence et à pérenniser
- une reconnaissance par les répondant.es des organismes de formation de leur territoire
- un besoin identifié pour des formations techniques mais aussi sur l'accompagnement au changement et les démarches participatives pour accélérer la dynamique de transition énergétique sur le territoire
- un questionnement (voire des attentes) sur l'évolution des modalités de formation continue.




Le Crédit Agricole, un acteur de la transition énergétique



Ce lundi 6 Novembre, au sein de notre classe, un nouvel acteur de la transition énergétique est venu présenté son rôle. Il s'agit de Jean-Louis travaillant au sein du Groupe Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées dans l'accompagnement et le financement de projets d'énergie renouvelable.


Approche générale d'un projet

Pour réaliser un projet d'énergie renouvelable, il faut valider plusieurs étapes allant de l'idée à la mise en oeuvre comprenant plusieurs rencontres avec la banque. Quelques diagnostics et études préalables telles que l'étude du terrain sont à effectuer avant une première rencontre durant laquelle la banque va analyser la faisabilité du projet.


Si l'étude de faisabilité est validée, d'autres étapes plus longues sont demandées afin de pouvoir avoir la possibilité d'une aide financière. Des demandes de subventions, une demande de permis de construire, d'autres études comme le raccordement au réseau, des consultations et le choix d'un constructeur font parties des nécessités afin que la banque puisse intervenir.
Il faut également fournir des garanties comme des fonds propres suffisants et un temps de retour brut sur investissement rapide. La banque peut, suivant la qualité du projet, demander en plus une hypothèque de biens immobiliers ou un nantissement du contrat effectué avec le fournisseur d'énergie.

Approches plus précises de différents projets

Lors de cette intervention , nous avons vu la mise en place de projets de méthanisation, photovoltaïque, éolien et hydraulique.

Projet de méthanisation

Un projet de méthanisation est complexe par son processus biologique avec différentes réactions difficiles à maitriser ainsi que par la multiplicité des intervenants comme les constructeurs et les agriculteurs. Il est généralement très long à mettre en place pour une durée allant de trois à cinq ans.
On le considère comme un projet à risque plus volatile que les autres projets à énergie renouvelable par sa rentabilité pouvant être affectée par plusieurs facteurs difficiles à maitriser comme le temps de séjour et la circulation de la matière organique.
Plusieurs pré-requis sont nécessaires pour mener un projet de cette ampleur. Il faut disposer d'un gisement suffisant et sûr, avoir une disponibilité d'avant-projet de une à deux heures par jour, accepter de travailler avec plusieurs partenaires et surtout avoir une solidité financière car une unité de méthanisation ne permettra pas de faire des bénéfices.

Projet photovoltaïque

L'approche d'un projet photovoltaïque est plus simple par ses risques plus limités et à coûts moins importants. Ils correspondent à des dysfonctionnement de matériels, un ensoleillement très faible et à des dégâts suite à du vandalisme, de gros orages ou des incendies.
Sa mise en place est relativement plus rapide comparée à celles des autres projets et son retour sur investissement est estimé à environ quinze ans. Sur les projets actuels, des baisses du prix de rachat de l'électricité et du coût des panneaux sont survenues mais ne sont pas suffisantes pour retrouver des rentabilités de 2010.
Aujourd'hui, on a plus de recul sur ce type de projet si ce n'est l'obsolescence et la dépose du matériel par rapport aux risques environnementaux.

Projet éolien

Pour un projet éolien, financièrement, la difficulté va se jouer en terme de rentabilité. Il va y avoir un tarif de rachat régulier sur environ sept ans puis une possibilité de déclin de ce tarif si les vents sont plus faibles par exemple, ce qui donne une rentabilité irrégulière et difficile à estimer.
Malgré un gisement français très important en source d'énergie du vent, ce projet est presque impossible à mettre en place. En effet, la procédure est longue, difficile et coûteuse par de nombreux principes à respecter comme éviter les zones protégées et avoir une possibilité de raccordement au réseau électrique.
Cela fait que ce projet peut être encore plus long à mettre en place qu'un projet de méthanisation, et aussi plus cher.

Projet hydraulique

Lorsque l'on veut approcher un projet hydraulique, la difficulté est la même que pour un projet éolien aussi bien au niveau financier qu'au niveau environnemental. Il a également des obligations et des normes bien précises à respecter incluant le droit de l'eau.
Pareillement, ce projet est donc long et coûteux par les démarches administratives s'apparentant au parcours du combattant, les contraintes écologiques de plus en plus sévères et un investissement nécessaire très important.

Conclusion :

le Crédit Agricole, financeur de projets à énergie renouvelable, mais sous plusieurs conditions
Beaucoup d'étapes, très longues pour la plupart, sont à réaliser pour avoir un prêt de la banque et donc pour la mise en oeuvre du projet.

Le Crédit Agricole, pour accorder un prêt, va effectuer une analyse minutieuse de la rentabilité d'un projet. Cela commence par l'étude de la nature des investisseurs comme les fonds propres du porteur du projet, les aides de l'Etat et les subventions.

D'autres documents financiers et techniques comme un prévisionnel comptable et financier sur la durée du prêt envisagé, des engagements de rachat de l'énergie auprès des fournisseurs et des engagements de qualité sont utiles à cette analyse.

Le financement d'un projet dépend donc de la qualité des porteurs du projet et de la qualité technique du projet. Effectivement, en engageant des prêts, la banque cherche une rentabilité qui permet de rembourser la dette.

Pierre-Elie MARCON, Novembre 2017

dimanche 5 novembre 2017

Rencontre avec le PETR Pays Midi Quercy


Le Pôle d’Équilibre Territorial Rural est un établissement public constitué par accord entre
plusieurs établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre. Le PETR est un
acteur du développement durable, des plans d’action climat air énergie lier à la transition
énergétique.

Midi Quercy va chercher des aides auprès de services compétents comme l’ADEME afin d’établir
des actions projets comme le TEPCV ( Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte) qui
ont pour but :

 - favoriser l’efficacité énergétique.
- réduire les émissions de gaz à effet de serre.
- diminuer la consommation d’énergies fossiles.
- développer des énergies renouvelables.

Le PETR a aussi pour but de réduire les dépenses de flotte de véhicules. Exemple du parc national
des Pyrénées :
 - formation de 100 % des agents communaux à l’éco-conduite.
- suivi des consommations de carburants via des cartes/puces.
- acquisition de voitures et de vélos électriques.

Il à aussi permis la mise en place de sensibilisation pour les ménages et dans les écoles face aux
éco-gestes et aux économies d’énergies.

La personne qui nous a présenter le PETR nous à présenter sont poste de Conseiller en Énergie
Partagé qui à pour missions :

- réalisation de bilan énergétique.
- élaborer une stratégie de rénovation du patrimoine communal.
- sensibilisation auprès des habitants.
- maîtriser les dépenses

Rémy et Marouane (étudiant en licence pro)

LES CHANTIERS D’INSERTION, UNE REOUVERTURE SUR LA VIE ACTIVE - Journée Albi en transition (oct 2017)



Créé en 2009, le chantier d’insertion a été créé suite à une idéologie simple : favoriser la réhabilitation de salariés en difficulté d'insertion, grâce à la culture du sol, selon des principes respectueux de l'environnement. De manière plus précise, les chantiers d’insertion accompagnent les personnes vers une situation socio-professionnelle plus propice, après qu’elles aient subi des longues périodes de chômage ou en raison de l’absence de diplôme. Nous avons interrogé M. Dassonville, coordonnateur du Chantier d'Insertion et Encadrant Socio-Professionnel.

Quels sont vos différents partenaires faisant vivre ce projet et son organisation ? 

Nos chantiers d’insertion travaillent en partenariat avec le service public de l'emploi, le Département 81, la région, l’état, l’Europe, le département de la Charente maritime qui fournit des biens et les collectivités locales qui interviennent soit dans le domaine technique soit d’un point de vue financier.
Notre exploitation est composée d’un jardin maraicher d’un hectare et demi et de 800m² de serres. La traction animale avec l’aide notamment d’une jument, par ailleurs prise en charge par le personnel, est utilisée pour les cultures. Ces terres sont entièrement exploitées en bio et il y a un large panel de cultures et de techniques de production : plein champ, sous serre, sans travail du sol, sans irrigation, en bacs avec irrigation par jarres poreuses.  On pratique aussi l’exploitation de ruches.
Cette diversité de tâches au sein de notre structure permet de mobiliser différents savoirs, savoir-être et savoir-faire, ce qui offre à nos salariés un environnement de travail enrichissant et révélateur.

Comment commercialisez-vous vos produits ?
La vente des légumes s’effectue par le biais de paniers solidaires. Le reste de la production est conditionné de façon à approvisionner les magasins biologiques du territoire, notamment le nôtre « Ô Saveurs Paysannes » situé au Séquestre mais aussi Biocoop, Bioazur, Alter & Bio. Nous fonctionnons aussi avec le lycée Fonlabour que nous approvisionnons en denrées pour la cantine scolaire.

Daniel (étudiant en l pro)

Compte rendu de la rencontre avec "jardins partagés" - journée transition Albi ( Oct 2017)

Jardin partagé


Les jardins partagés s’incrustent dans le paysage de nos villes. Mais peu d’individus en sont réellement conscients ou se sentent concernés. Ils identifient seulement cela comme un moyen d’avoir des fruits et légumes gratuitement. Mais finalement, un jardin partagé, c’est quoi ?




Une cohésion sociale
Le partage, la solidarité, la convivialité sont à la base du jardin solidaire. Créé il y a de cela un an à Albi, ce dernier a pour but de permettre aux habitants d’un quartier, ou de la ville, de cultiver et récolter des fruits et légumes. Les personnes intéressées peuvent se rendre au jardin partagé lors des animations afin de jardiner ensemble. Ce phénomène ne demande pas beaucoup d’investissement de la part des individus qui ont un libre accès aux denrées.


Une démarche citoyenne
Afin de promouvoir cette nouveauté, une présentation des jardins partagés a été effectué par le biais de porte à porte, mais aussi de concertations collectives. Chaque individu est mis à contribution s’il le désire en prenant part à ce projet. On assiste donc à une mise en évidence de l’insertion sociale soutenue par la collectivité qui finance à 80% ce projet (ville, agglomération, département, région, préfecture, etc.) et le soutient en cherchant à rendre ce type de jardin autonome, géré en totalité par les habitants. D’ailleurs, ils ont fait en sorte que le jardin partagé soit relativement autonome avant même qu’il soit ouvert et la mairie d’Albi met à disposition plus de 1500m² de parcelle pour ces jardins.


Un investissement de chacun
L’association Seve et Terre à Albi, regroupe une cinquantaine de personnes et s’assure au bon fonctionnement de ce jardin. Ils travaillent en parallèle avec une autre association et selon eux, la production du jardin n’est vraiment pas mauvaise pour un début. C’est encourageant et ils sont bien déterminés à accroitre le rendement.


Mairie et association mettent donc à disposition un terrain afin que des individus de tout age, de l’adolescent au sénior qui le souhaitent, puissent s’investir dans ce projet et cultiver fruits et légumes de saisons. Deux demies journées par semaines sont prévues afin de permettre à chacun de venir pour entretenir, récolter ou semer des denrées. C’est un phénomène qui séduit de plus en plus et la ville d’Albi ainsi que les associations essayent de promouvoir le jardin par le biais de vitrine publicitaire, de porte à porte. Bien que la production soit pour le moment pas mal lancée, Sève et Terre constate qu’ils pourraient toucher encore plus de monde. Les jardins partagés, un nouveau moyen d’échanger et partager en plein essor. 

Marie (étudiante en Licence pro)