jeudi 29 octobre 2015

Un article à propos de la licence dans le dernier Cler info sur l'emploi

CLER Infos n°108
Dossier - Transition énergétique : le défi de l’emploi
En savoir plus sur ce numéro

Premier extrait :

Conseillers énergie-climat : des « acteurs
de la transition »

Par Vincent Rousval, co-responsable de la licence

Avec leur implication croissante dans la transition énergétique, les collectivités sont amenées à embaucher des animateurs de projet « Territoires à énergie positive ». Un nouveau métier auquel prépare
la licence professionnelle « Gestion de l’énergie, agriculture et territoire » de l’Université d’Albi. Zoom.

Depuis 2011, l’Université d’Albi propose une licence professionnelle intitulée « Gestion de l’énergie,  agriculture et territoire ». Son ambition : offrir à des techniciens et des étudiants déjà titulaires d’un Bac +2
une spécialisation d’un an pour devenir conseiller  énergie-climat dans des territoires ou des entreprises agricoles. Cette formation est organisée selon
la logique du triptyque négaWatt - sobriété, efficacité et énergies renouvelables - et mêle savoirs scientifiques, expérimentations, études technicoéconomiques et rencontres d’acteurs. A la rentrée 2016, et pour mieux traduire l’évolution du contenu de la formation qui sera moins agricole et plus tourné vers les besoins des territoires, elle sera renommée « Gestion de projets Énergie - Climat». Nous continuerons à former des conseillers polyvalents sur les thèmes de l’énergie et du climat, mais nous souhaitons nous  concentrer davantage sur l’apprentissage des compétences de gestion et d’animation de projet demandées aux animateurs des Territoires à énergie positive (Tepos) et des Territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV). Ces métiers existent déjà au sein des
territoires précurseurs déjà engagés dans la transition énergétique, et ils devraient se développer. Chaque territoire, notamment rural, sera concerné à moyen terme et aura besoin d’accompagnement
pour établir ses diagnostics, mobiliser les habitants et développer ses projets d’économie d’énergie
ou de production d’énergie renouvelable. Nous souhaitons continuer à répondre à cette demande et donner l’opportunité à nos étudiants de devenir des acteurs de la transition.
Le statut de licence professionnelle impose l’écriture d’un projet tuteuré de 150 heures, un stage de 3 à 6 mois et un tiers des enseignements dispensés par des professionnels : le contact avec le monde professionnel est donc permanent. Pour s’inscrire dans cette logique, la formation a tissé des liens privilégiés avec les acteurs de l’accompagnement à la transition énergétique en Midi-Pyrénées (Ademe, Solagro, territoires Albigeois et Bastides, Alec Quercy Energie, Parc naturel des Grands Causses…).

Ainsi très peu de diplômés restent sans emploi six mois après la fin de leur vie étudiante. Une fois sur le marché de l’emploi, ils occupent des postes de conseillers énergie-climat dans des territoires en transition énergétique, des entreprises, des syndicats de l’énergie, des associations, ou encore des
fonctions liées à leurs précédentes qualifications BAC+2. En revanche, peu intègrent le secteur agricole qui recherche plutôt des ingénieurs agronomes pour ces missions en lien avec l’énergie. Enfin, avec le boom puis la baisse des recrutements dans le secteur des énergies renouvelables, nous
avons également constaté qu’une partie des étudiants préféraient poursuivre leurs études.

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